3 liens privés
Les responsables du quotidien américain ont diffusé une note en interne qui ouvre la voie à l’utilisation de l’intelligence artificielle générative par la rédaction, notamment pour les tâches de SEO ou de diffusion sur les réseaux sociaux, mais aussi des suggestions de rédaction.
Interrogé par Arrêt sur images, à qui nous avions transmis notre enquête à son sujet, le patron du groupe de presse Économie Matin reconnaît que ses articles sont bien générés par IA, contrairement à ce que son rédacteur en chef adjoint prétendait initialement. Ce dernier, par ailleurs « prompt engineer » du groupe, attribue de son côté les dizaines de plagiats que nous avons en outre identifiés à un « bug du script » envoyé à ChatGPT qui, « étant complètement idiot, parfois, ne fait pas ce qu'on lui dit ».
Plus de la moitié des réponses fournies par les assistants d’intelligence artificielle (IA) et reposant sur les articles de la BBC sont « factuellement incorrectes, trompeuses et potentiellement dangereuses ». Et 20 % d’entre elles ont en outre rajouté des « inexactitudes factuelles » qui ne figuraient pas dans les articles mentionnés.
Après l'emballement, le discernement ? Bien que l'IA offre un potentiel d'automatisation et de personnalisation, Nic Newman, co-auteur du Reuters Institute Digital News Report, souligne que son rôle reste limité par rapport à l'ensemble des tâches journalistiques. Le chercheur examine également les divers sentiments au sein des médias, les défis à relever et les implications