3 liens privés
Un jeu (que ne renierait pas le Mark Zuckerberg de 2003) où il faut déterminer laquelle de deux photos est générée par IA.
Une étude récente concernant l'utilisation de l'IA par les étudiant·es.
« La proportion d'étudiants utilisant des outils d'IA générative tels que ChatGPT pour leurs évaluations est passée de 53 % l'année dernière à 88 % cette année. »
« La proportion d'étudiants déclarant utiliser un outil d'IA est passée de 66 % l'année dernière à 92 % cette année. »
Dans son dernier essai, le sociologue Juan Sebastian Carbonell démontre que la montée en puissance de l’intelligence artificielle entraîne une « déqualification » et une « précarisation » des travailleurs dans de nombreux secteurs d’activité.
« […] l’intelligence artificielle tend à « simplifi[er], standardis[er] ou parcellis[er] » des métiers, indépendamment du niveau de qualification exigé pour les exercer »
Dans son livre Un taylorisme augmenté. Critique de l’intelligence artificielle paru aux éditions Amsterdam le 5 septembre, le sociologue Juan Sebastián Carbonell appelle à résister à l’emprise de l’IA, cet « outil de dégradation du travail ». Entretien.
Un article bien complet de Bon Pote sur le coût environnemental de la course à l'IA.
Les entreprises des Big Tech qui travaillent sur les IA génératives ont tout à gagner de considérer ces dernières comme des outils. Or, nous savons depuis longtemps que la technique n'est pas neutre. Et pourtant, le sujet revient comme un marronnier : il est toujours renouvelé par ceux qui ont un intérêt à réduire la technique à ses aspects purement utilitaires. Les IA génératives ne relèvent pas uniquement de l’outillage fonctionnel, mais participent à la reconfiguration des structures sociales et des subjectivités contemporaines. Elles doivent être pensées comme des systèmes techniques complexes, produits par un faisceau de déterminations économiques, énergétiques, géopolitiques et culturelles, et non comme de simples extensions de la main humaine.
Olivier Lefebvre · Inéluctable, l'IA ? Discutable en tout cas : comme tout système technique, son adoption fait changer la société. Analyse.
Un rapport de l'université de Standford sur l'état de l'IA en 2025. Plein de chiffres intéressants. En anglais.
Face à l’explosion de l’intelligence artificielle, les gros datacenters ne cherchent plus la proximité des fibres, mais celle des grosses lignes électriques pour alimenter des serveurs toujours plus gourmands et denses. Cette évolution rapide oblige les hébergeurs à revoir la conception interne, aussi bien le refroidissement que les baies elle-mêmes. Lors du Sommet pour l’action […]
ChatGPT induit des psychoses à certain·es utilisateurices via ses réponses.
À travers des réponses renforçant des comportements psychotiques, certain·es utilisateurices de ChatGPT développent des psychoses et des délires complotistes.
OpenAI, l'entreprise derrière ChatGPT, a d'ailleurs dû annuler une mise à jour de ChatGPT-4o qui était trop flatteuse envers l'utilisateurice.
En anglais.
Beaucoup de choses ont été dites sur l’empreinte environnementale du secteur numérique ces dernières années et il est parfois complexe de s’y retrouver. Il est donc plus que bienvenu de faire un point d’étape maintenant que le développement des IA génératives (ChatGPT, Claude, Midjourney, etc.) ajoute une épaisse couche de confusion à une question déjà complexe.
Pour le dire simplement, les sciences environnementales appliquées à la numérisation ont deux principales questions de recherche : 1) quelle est l’empreinte environnementale du secteur numérique et ses trajectoires ; 2) est-ce que la numérisation aide à atténuer et à s’adapter à la crise environnementale ou alors augmente les impacts globaux ? Nous nous attacherons ici à faire le point uniquement sur la première question.
L'introduction des IA dans une organisation même réalisée de manière "raisonnée" ou "responsable" posent un tas de problèmes. Il y a un effet cliquet : après l'introduction d'une nouvelle technologie, il est quasi-impossible de revenir en arrière. Au contraire, petit à petit, le terrain s'érode et les limites sont à chaque fois repoussées. Or, il est plus qu'urgent de résister le plus possible.
Un dossier de Basta! sur le coût environnemental (et social) de l'IA.
Dans un rapport intermédiaire sous-titré « quelles infrastructures dans un monde décarboné ? », le Think Tank de Jean-Marc Jancovici, The Shift Project, se demande quelle place l’IA doit occuper alors que nous allons devoir « s’affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles ».
TRIBUNE // La communauté écologiste reproche à l’IA d’être superfétatoire. On aurait pourtant tort de s’en priver, d’après Perrine Bauchot, chercheuse en modélisation océanique et en télédétection affiliée au think tank Écologie Responsable : les nouveaux outils numériques peuvent s’avérer très utile pour la communauté scientifique, notamment pour la recherche climatique et océanique.
Promise "citoyenne et démocratique" ou "éthique et responsable", l'avenir de l'IA générative est à inscrire dans la logique actuelle de captation de données et de bataille pour la visibilité. Spéculations de Quentin Pignon, fidèle lecteur d'Usbek & Rica.
TRIBUNE // Derrière le «Sommet pour l’action sur l’IA;», l’intérêt général est instrumentalisé au profit des intérêts des classes dirigeantes pour continuer de mener des politiques discriminatoires d’exploitations sociales, écologiques et néocoloniales. C’est en tout cas la conviction que partage dans cette tribune le Mouton Numérique, collectif de réflexion technocritique sur les enjeux que posent les technologies à la société.
La chercheuse Magalie Ochs revient sur le danger des biais et des stéréotypes qui infusent partout dans les intelligences artificielles. Elle donne également des pistes pour casser ce « cercle vicieux ». Les biais sont malheureusement liés aux intelligences artificielles. Elles vont les ingurgiter puis les recracher aux humains, avec des conséquences (même de manière inconsciente) sur leurs comportements. Cela va générer de nouvelles données, qui vont être utilisées pour entrainer des IA, etc. Un cercle vicieux qu’il faut briser.
Comment les industries numériques transforment-elles nos esprits et nos sociétés ? Est-il possible de produire l'IA de manière collective, afin d'échapper à l'emprise des sociétés privées qui les mettent en pratique de manière opaque ?