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Inspiré par le « modèle » niçois, le maire de Vernon expérimente depuis bientôt un an l’Intelligence artificielle pour verbaliser les auteurs de dépôts sauvages. Il entend désormais étendre l’usage de l’IA pour automatiser d’autres tâches.
Calculs ratés, fausses informations… La première version de l’IA générative soutenue par l’État français a fait les frais de nombreuses moqueries en raison de ses incohérences. Ses créateurs, eux, assurent que cette version n’est qu’une ébauche perfectible.
L’agence de renseignement américaine a mis au point un chatbot qui permet à ses employés de dialoguer avec des versions virtuelles de présidents et premiers ministres étrangers dans le but de « prédire leurs comportements ». Un nouvel outil qui en dit long sur son intérêt pour l’intelligence artificielle…
Dans un billet initialement publié sur son blog que nous repartageons ici avec son accord, l'artiste franco-canadien Grégory Chatonsky, qui s’intéresse à la relation humain-technique, s’interroge sur la manière dont notre rapport aux images a mené à rendre acceptable le salut nazi fait par Elon Musk lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump, le 20 janvier dernier.
Comment savoir ce qui est vrai ou pas à l’heure de l’IA ? Informaticienne et philosophe, Aïda Elamrani travaille sur la conscience artificielle et l’éthique de l’intelligence artificielle au sein de l’institut Jean Nicod – département d’études cognitives de l’ENS. Elle prend la parole dans le cadre de sa participation à la 3ème édition du festival de science et fiction Les Mycéliades, qui a lieu dans 75 villes de France du 1 er au 16 février 2025.
Cette mesure annoncée hier met immédiatement un terme aux exigences de sécurité et de transparence pour les développeurs d’IA. La nouvelle administration semble opter pour une politique moins interventionniste pour soutenir l’innovation.
Pour améliorer leurs candidatures, se préparer à des entretiens ou des «photos professionnelles», 77 % des chômeurs interrogés dans une enquête publiée ce jeudi 23 janvier par l’observatoire de l’IA et l’emploi avouent utiliser l'outil.
Un nouvel entretien autour de l’informatique. Remi Ronfard a travaillé plusieurs années au centre Watson d’IBM Research à Yorktown Heights et à la direction de la recherche de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), avant de rejoindre Inria. Il est spécialiste de la modélisation géométrique, d’animation 3D, de vision par ordinateur, et d’informatique théâtrale.
Deux chercheurs avancent que l'explosion de l'IA générative et notre familiarité croissante avec leurs chatbots ouvrent la voie à un nouveau marché de collecte et d'analyse de nos « intentions ». Ils redoutent que cela puisse influencer et biaiser l'accès à l'information, la concurrence libre et non faussée, et jusqu'aux élections.
Donald Trump, arrivé fraichement à la Maison-Blanche, a annoncé hier en grande pompe le projet Stargate. Pas question de science-fiction : plusieurs entreprises, OpenAI et Oracle en tête, vont investir jusqu’à 500 milliards de dollars en quatre ans pour construire des infrastructures destinées à mettre définitivement les États-Unis en première place sur l’IA.
OpenAI may be close to releasing an AI tool that can take control of your PC and perform actions on your behalf, if leaks are to be believed.
Le collectif Impact AI, en collaboration avec le cabinet d’audit et de conseil KPMG et BNP Paribas, a publié hier la première édition de son “Observatoire de l’IA responsable”. Ce rapport, réalisé avec l’institut de sondage Viavoice et le centre de prospective GCF, analyse les perceptions des salariés du secteur privé en France quant au déploiement de l’IA dans leur entreprise.
Dans son livre, Mood Machine, la journaliste indépendante Liz Pelly, décortique ce que Spotify a changé dans la musique, pour les clients du service, comme pour les musiciens. Entre ubérisation et syndrome de Stockholm.
La traduction automatique n’a pas été conçue à des fins professionnelles, mais pour produire une traduction moins chère et suffisante. C’est-à-dire, une ubérisation.
En amont du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, à Paris, en février, un rapport du Conseil économique, social et environnemental insiste sur le besoin de rendre cette technologique « acceptable ».
Le boom de l'IA menace sérieusement le climat. Plutôt que de cheminer vers l’objectif de neutralité carbone prévu par les Accords de Paris, les grandes puissance mondiales sont actuellement en train de s’en détourner, notamment du fait de la voracité énergétique de l'ogre IA. Un appétit qui a pour effet collatéral de relégitimer la production d'énergie nucléaire ainsi que les sources fossile.
Un risque pour la santé publique. En Californie, une étude récente s’alarme que les particules fines liées à la pollution des data centers pourraient, à terme, provoquer plus de morts que celles liées aux voitures.
Plus grands, plus puissants, plus voraces, les data centers hyper scale sont les ogres qui abritent la puissance de calcul et le stockage des données du secteur de l’IA. L’effervescence du secteur alimente une course au gigantisme qui rend caduque la notion même de mesure.
La Maison-Blanche a publié, à la quasi-surprise générale, un ensemble de règles limitant les exportations de certains composants, au premier rang desquels les puces utilisées pour l’IA. Ces règles découpent le monde en trois parties, selon la proximité politique de chaque pays avec les États-Unis. Dans le monde de la tech, des entreprises font grise mine, notamment NVIDIA.
Dans les heures qui ont suivi la publication du communiqué, NVIDIA a pris la plume pour exprimer sa frustration, sans mâcher ses mots. Le premier vendeur de GPU au monde, que l’IA a placé dans les plus grandes capitalisations boursières de la planète, regrette « une masse réglementaire de plus de 200 pages, rédigée en secret et sans examen législatif approprié ».
L’IA n’est qu’un miroir, une surface inerte nous captivant avec les illusions de profondeur qu’elle nous renvoie, explique la philosophe Shannon Vallor dans son livre The AI mirror (Oxford university press, 2024), qui nous invite à retrouver confiance dans nos capacités humaines.
La philosophe expliquait que le risque existentiel de l’IA n’est pas qu’elle nous submerge, mais qu’elle nous manipule et nous fasse renoncer à notre propre pouvoir, à notre autonomie et notre liberté, qu’on pense que nous devrions confier notre avenir à l’IA parce qu’elle serait plus rationnelle ou objective.
En Arizona, à la rentrée de septembre 2025, le professeur des élèves d’une école de Phoenix sera l’intelligence artificielle de leur ordinateur.
Cette expérience va concerner environ 250 élèves, du CM1 à la quatrième. C’est en fait une école en ligne. Le matin, pendant deux heures, les enfants apprennent par ordinateur des matières traditionnelles - lecture, grammaire, mathématiques, sciences. L’après-midi est consacrée à des sujets plus concrets : parler en public, coder en informatique, travailler en équipe, s’initier à la gestion de l’argent, découvrir les bases de l’entrepreneuriat.
Problème : malgré tous les efforts réalisés par les éditeurs ces deux dernières années pour forcer l’adoption de l’IA générative, la majeure partie des salariés ne sont pas prêts. Pour s’en convaincre, il suffit de constater ce à quoi s’évertuent tous les cabinets conseil et ESN de France et de Navarre : définir des cas d’usage. C’est un peu comme si on listait toutes les destinations accessibles en voiture pour vous motiver à passer votre permis de conduire.
Le constat que je peux faire est le suivant : Si vous avez besoin de lister et de décrire des cas d’usage, c’est que les utilisateurs n’ont aucune idée de ce qu’est l’IA, de ce à quoi elle peut leur servir, et surtout qu’ils n’ont pas envie de s’y intéresser !
Ne vous y trompez pas : Dire en 2025 que l’IA va tout balayer et bouleverser le monde du travail est comme de dire en 1985 que l’informatique va tout balayer et bouleverser le monde du travail : une prévision très vague, insipide, sans réelle prise de risque ni conviction. C’est simplement un moyen d’attirer l’attention, d’occuper l’espace médiatique.