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Spotify vient de signer un important nouvel accord avec Universal, qui a vu les actions des deux entreprises bondir. Cependant, la société est attaquée une nouvelle fois sur le terrain du partage des gains. Fustigée notamment par Björk, la plateforme fait également face à une polémique croissante sur le remplissage de ses propres listes de lecture par de faux artistes.
Donald Trump, arrivé fraichement à la Maison-Blanche, a annoncé hier en grande pompe le projet Stargate. Pas question de science-fiction : plusieurs entreprises, OpenAI et Oracle en tête, vont investir jusqu’à 500 milliards de dollars en quatre ans pour construire des infrastructures destinées à mettre définitivement les États-Unis en première place sur l’IA.
Il y a quelques mois, Inflection AI, Character AI et Adept AI faisaient partie des start-up les plus prometteuses de l’intelligence artificielle générative, levant en tout deux milliards de dollars. Elles ne sont aujourd’hui plus que l’ombre d’elles-mêmes, dépecées respectivement par Microsoft, Google et Amazon, devenant le symbole d’une nouvelle réalité. Elles ne disposaient plus des moyens financiers pour faire face aux immenses coûts d’entraînement et d’inférence des modèles d’IA. Et leurs investisseurs ont surtout cherché à limiter la casse avant qu’il ne soit trop tard.
Pour monétiser l’intelligence artificielle, Google n’a pas opté pour une approche révolutionnaire, comme le fait Perplexity, qui tente d’imposer le format novateur de questions sponsorisées. Le groupe a simplement repris les recettes déjà employées sur son moteur de recherche, qui lui permettent d’être le champion de la publicité en ligne. Concrètement, un carrousel de produits sponsorisés (les marques ou les distributeurs doivent payer pour y apparaître) s’affichera avant, après ou au sein de la réponse générée par Gemini, lorsqu’un internaute posera une question avec un “angle commercial”, c’est-à-dire qui peut se traduire par un achat en quelques clics.
État des lieux des avancées en matière d’intelligence artificielle en Europe, à l’aube d’une nouvelle ère aux bouleversements encore inconnus.
Devancée par les États-Unis et la Chine, l’Europe tente aujourd’hui de rester dans la course effrénée à l’intelligence artificielle (IA), et compte un nombre toujours croissant de start-up spécialisées en la matière. Jonas Andrulis, fondateur d’Aleph Alpha, une société établie à Heidelberg en Allemagne, cherche à générer une IA capable de fluidifier le travail de l’administration publique. Le Français Thomas Wolf, cofondateur de la plate-forme Hugging Face, privilégie, lui, une forme en open source accessible à tous, afin de la nourrir des retours des usagers. Quant à Han Xiao, à l’origine de la start-up berlinoise Jina AI, il ambitionne de créer une intelligence artificielle générative (c’est-à-dire capable de créer des contenus de façon autonome), en mesure de dépasser ChatGPT.
Un film documentaire de Dominik Bretsch, Maximilian Villwock, Mehran Djojan, Sebastian Weis et Ellen Xu disponible sur arte.tv jusqu'au 26/02/2025
Alors que nous approchons du second anniversaire du lancement de chatGPT et que le marché est toujours dans l’expectative du lancement de GPT-5, tous les regards sont tournés vers OpenAI, la nouvelle coqueluche des médias et des experts en NTIC. La sortie récente d’un modèle génératif capable de raisonner ouvre de nombreuses possibilités que seules…
Le terme « chatbot » désigne maintenant les IA de nouvelle génération, celles qui proposent une interface conversationnelle pour interagir avec un grand modèle de langage par l’intermédiaire de commandes textuelles, les prompts.
En combinant les modèles de langage, les modèles de parole, les modèles de vision, les modèles de raisonnement et les modèles d’action, il serait possible de mettre au point des IA beaucoup plus versatiles, capables de rendre des services à plus forte valeur ajoutée que des réponses générées par un chatbot à commandes textuelles.
Why is it that so many companies that rely on monetizing the data of their users seem to be extremely hot on AI? If you ask Signal president Meredith Whittaker (and I did), she’ll tell you it’s simply because “AI is a surveillance technology.”
“It requires the surveillance business model; it’s an exacerbation of what we’ve seen since the late ’90s and the development of surveillance advertising. AI is a way, I think, to entrench and expand the surveillance business model,” she said.
L’IA est en train de prendre sa place dans les logiciels que nous utilisons tous les jours. Après plusieurs mois de test, Google, Adobe et Microsoft ont annoncé la fin de la période d’essai gratuite. Pour continuer à profiter de leur intelligence artificielle respective, il va falloir payer.
Les marques technologiques intègrent de plus en plus l'IA dans leurs gadgets, même si cette tendance soulève des questions quant à son utilité réelle. Logitech, par exemple, a récemment annoncé sa souris "IA", qui présente principalement un bouton supplémentaire pour lancer une fonctionnalité de génération de messages. Cependant, cette innovation semble minime par rapport aux précédents modèles de souris de la même marque. De même, Nothing propose une intégration de ChatGPT dans ses écouteurs, tandis que Microsoft a ajouté un bouton "Copilot" sur ses claviers, bien que la pertinence de ces ajouts soit discutable.