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Problème : malgré tous les efforts réalisés par les éditeurs ces deux dernières années pour forcer l’adoption de l’IA générative, la majeure partie des salariés ne sont pas prêts. Pour s’en convaincre, il suffit de constater ce à quoi s’évertuent tous les cabinets conseil et ESN de France et de Navarre : définir des cas d’usage. C’est un peu comme si on listait toutes les destinations accessibles en voiture pour vous motiver à passer votre permis de conduire.
Le constat que je peux faire est le suivant : Si vous avez besoin de lister et de décrire des cas d’usage, c’est que les utilisateurs n’ont aucune idée de ce qu’est l’IA, de ce à quoi elle peut leur servir, et surtout qu’ils n’ont pas envie de s’y intéresser !
Ne vous y trompez pas : Dire en 2025 que l’IA va tout balayer et bouleverser le monde du travail est comme de dire en 1985 que l’informatique va tout balayer et bouleverser le monde du travail : une prévision très vague, insipide, sans réelle prise de risque ni conviction. C’est simplement un moyen d’attirer l’attention, d’occuper l’espace médiatique.