Hebdomadaire Shaarli
Semaine 10 (March 3, 2025)

Texte par Roberto Casati, directeur d’études à l’EHESS, traduit de l’anglais par Arnold Zephir Chère communauté de [l’Institut Jean Nicod], Ce qui va suivre est un prompt conversationnel complètement humain pour amorcer une discussion sur l’impact de l’IA sur nos pratiques de recherches. Il est très probable que ce soit perçu comme un avis inhabituel et irrituel.

Le leader des call center, le français Teleperformance, déploie un système d’intelligence artificielle pour modifier l’accent de ses travailleurs indiens anglophones en temps réel. Le but, déclare son directeur général délégué Thomas Mackenbrock à Bloomberg : les rendre plus facilement compréhensibles de la clientèle internationale de la société.

TRIBUNE // La communauté écologiste reproche à l’IA d’être superfétatoire. On aurait pourtant tort de s’en priver, d’après Perrine Bauchot, chercheuse en modélisation océanique et en télédétection affiliée au think tank Écologie Responsable : les nouveaux outils numériques peuvent s’avérer très utile pour la communauté scientifique, notamment pour la recherche climatique et océanique.

Promise "citoyenne et démocratique" ou "éthique et responsable", l'avenir de l'IA générative est à inscrire dans la logique actuelle de captation de données et de bataille pour la visibilité. Spéculations de Quentin Pignon, fidèle lecteur d'Usbek & Rica.

Une étude publiée par des chercheurs de l'université Carnegie Mellon (Pennsylvanie) et de Microsoft démontre que déléguer aux IA génératives des tâches d'analyse détériore l’esprit critique dans le cadre professionnel.