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L'Autorité de la concurrence a décidé, le 8 février 2024, de s'autosaisir pour avis sur le fonctionnement concurrentiel du secteur de l'IA générative et de lancer une consultation publique, lui permettant de collecter le point de vue d’une quarantaine d’acteurs et d’une dizaine d’associations d’acteurs.
Cet avis se concentre plus particulièrement sur les stratégies mises en place par les grands acteurs du numérique visant à consolider leur pouvoir de marché à l’amont de la chaîne de valeur de l’IA générative, c’est-à-dire dans la conception, l’entraînement et la spécialisation des grands modèles de langage ou à tirer parti de ce pouvoir de marché pour se développer dans ce secteur en plein essor.
Elle n’aborde par conséquent qu’à titre incident les pratiques des acteurs à l’aval de la chaîne de valeur, c’est-à-dire au contact du consommateur final, et pas du tout les conséquences de l’IA pour le fonctionnement concurrentiel de l’ensemble de l’économie – question d’importance majeure et qui méritera des analyses ultérieures.
Depuis 2022, les intelligences artificielles génératives s’imposent à la planète numérique. En animant les unes des journaux et les débats en ligne, ces fantasmes dystopiques masquent la leçon la plus spectaculaire que nous donne l’IA : notre culture est profondément inégalitaire et structurée autour de représentations biaisées, construites par l’histoire et les dominations. Si les IA génératives d’images traduisent et amplifient ces discriminations sociales, c’est principalement à cause des préjugés qui structurent les données d’entrainement des algorithmes. Mais l’inégalité se situe aussi dans l’usage de ces technologies en apparence élémentaire.
Une note de veille et de ressources sur les IA génératives, alors que l'excitation post-ChatGPT est encore bien vive.
Arrêtée en 2019, la centrale nucléaire américaine de Three Mile Island en Pennsylvanie reprend du service. La raison ? Microsoft souhaite exploiter l'énergie produite par l'un des réacteurs – l'unité 1 – pour alimenter ses centres de données aux Etats-Unis.
Face à des gourous de la tech qui promettent une créativité et une productivité débordantes, au-delà des possibilités humaines, des chercheurs réunis en colloque avant l’été à Paris-8 ont rappelé que ces technologies numériques sont des dispositifs de calculs qui génèrent des contenus grâce à l’indexation de données. Ils n’apprennent pas et n’inventent pas. Petit tour d’horizon de ce que la recherche universitaire comprend de ces intelligences artificielles génératives.
Selon OpenAI, son chatbot peut désormais tenir des discussions fluides à l’oral et « lire » les émotions de ses utilisateurs. Une innovation qui intervient alors que l’usage de l’intelligence artificielle générative à des fins thérapeutiques se répand, soulevant des interrogations chez les professionnels de santé.
Selon des tests réalisés pour l’autorité australienne de régulation des entreprises, la Securities and Investments Commission (ASIC), l’intelligence artificielle produit de moins bons résultats que les humains dans toutes les tâches de résumé. Au point que ces technologies pourraient créer du travail supplémentaire plutôt qu’en enlever.