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Use of AI on images of the dead is unregulated in the country, leaving cybersecurity experts worried about the potential for deepfakes and identity theft.
J. García López, a funeral home in Mexico that launched its Día de Muertos campaign in October, received over 15,000 requests to create AI-generated videos of deceased persons. Daniela Rojas, senior program officer at Eon Institute, an AI-focused Mexican think tank, expressed concerns about how such companies store people’s images and biometrics.
Using AI to resurrect the dead has raised ethical questions elsewhere. In 2020, Jang Ji-sung, a mother of four in South Korea, was virtually reunited with an AI-generated avatar of her dead 7-year-old daughter. Ji-sung had said this helped her say farewell to her child, but “many psychologists have come up and said this might, in some cases, make the grieving process longer”. The discussion has yet to take hold in Mexico, where the practice of digital resurrections exploded in popularity this year.
Quelles sont les pratiques des jeunes en matière d’IA, en milieu académique comme professionnel ? Quel rapport ont-ils avec ces technologies ? L’Université Paris Dauphine-PSL apporte plusieurs éléments de réponse grâce à son enquête réalisée auprès de son effectif étudiant.
L’étude a été réalisée auprès de 800 étudiants de Dauphine, autant inscrits en licence (50 %) qu’en master (47 %), essentiellement en management, informatique et finance. 1 étudiant sur 2 utilise les IA génératives (IAG) une fois par semaine à l’Université Paris Dauphine-PSL, révèle l’étude. ChatGPT est l’outil le plus usité par les étudiants sondés : 50 % déclarent utiliser la version gratuite et 13 % la version payante. La ressource citée juste après est Copilot, l’IA de Microsoft. 78 % des jeunes sondés estiment que ces outils leur permettent de réaliser leur travail plus rapidement.
Deux ans après le lancement en France de l’agent conversationnel ChatGPT, le 30 novembre 2022, les élèves interrogés par La Croix disent y avoir largement recours pour faire leurs devoirs. Les professeurs, eux, cherchent encore la parade.
Après avoir analysé un échantillon de 8 795 posts LinkedIn publics de plus de 100 mots publiés entre janvier 2018 et octobre 2024, la start-up de détection de contenus générés par IA Originality a découvert que le nombre de messages longs susceptibles d'avoir été générés par IA avait explosé de 189 % dans les mois suivants le lancement de ChatGPT.
Elle estime aussi que 54 % des articles longs publiés en octobre 2024 en anglais sur LinkedIn ont probablement été générés par IA. De plus, les messages longs assistés par l'IA affichent une augmentation du nombre de mots de 107 % comparé à la période précédant le lancement de ChatGPT.
In the late summer, Google surveyed 1,005 full-time knowledge workers, age 22-39, who are either in leadership roles or aspire to one. 93% of Gen Z respondents, age 22 - 27 and 79% of millennials (28 - 39), said they were using two or more AI tools a week — such as ChatGPT, DALL-E, Otter.ai, and other generative AI products.
Dans la ville suisse de Lucerne, la chapelle Saint-Pierre a installé pendant deux mois un dispositif baptisé Deus in Machina en lieu et place de son confessionnal. Soit un « Jésus [virtuel] équipé d’une intelligence artificielle, capable de dialoguer dans 100 langues différentes ».
Vera se comporte comme un chatbot (bot conversationnel) classique, similaire à celui de ChatGPT, mais dont la spécificité est de s'abreuver, en temps réel, aux contenus de plus de 300 médias fiables pour générer une réponse documentée, sourcée et impartiale. Elle s'appuie sur les ressources de plus de 100 équipes et collectifs reconnus, signataires du code de l’International Fact-Checking Network (IFCN) ou membres de l’European Fact-Checking Standards Network (EFCSN), parmi lesquelles AFP Factuel, Snopes, Correctiv, Les Surligneurs ou encore Conspiracy Watch.
Avec l’Observatoire des algorithmes de services publics, des expertes du sujet cherchent à mieux comprendre comment l’administration s’empare de l’IA et à ouvrir le débat sur l’usage de ces technologies.
Notre objectif est donc double : il s’agit d’une part de centraliser des informations qui sont difficilement accessibles, donc de créer une plateforme sur laquelle tous ces éléments seraient accessibles. La seconde raison est de montrer la variété de ce qui se cache derrière le terme d’ « algorithmes publics », montrer que ça peut aussi bien être des algorithmes sophistiqués que des algorithmes par règles, qui automatisent pour autant aussi la décision publique.
L’IA dans les services publics, on en parle plus qu’on ne la voit, regrette le syndicat Solidaires Finances Publiques qui tente de faire le point de ses déploiements au Trésor Public. Les représentants du personnel dénoncent des déploiements opaques pour les usagers comme pour les personnels et regrettent que les agents soient si peu associés aux projets. Ce qui n’est pas sans conséquence sur leur travail et sur la capacité même des agents des impôts à accomplir leur mission. C’est la force de leurs réflexions : faire remonter les difficultés que le déploiement de l’IA génère et nous rappeler que l’enjeu de l’IA n’a rien de technique.
Dans l’administration publique, l’IA est d’abord un prétexte, non pour améliorer les missions et accompagner les agents, mais pour réduire les personnels. Le risque est que cela ne soit pas un moyen mais un but. Faire que l’essentiel du contrôle fiscal, demain, soit automatisé. Le sujet de l’IA vient d’en haut plutôt que d’être pensé avec les équipes, pour les aider à faire leur métier. Ces exemples nous rappellent que le déploiement de l’IA dans les organisations n’est pas qu’un enjeu de calcul, c’est d’abord un enjeu social et de collaboration, qui risque d’écarter les personnels et les citoyens des décisions et des orientations prises.
Pour cette troisième édition, le baromètre de l'observatoire Data Publica a interrogé près de 300 collectivités sur leurs pratiques en matière de données, d'intelligence artificielle et de cybersécurité. Cette enquête, à laquelle ont participé de nombreuses communes de moins de 3.500 habitants (43% de l'échantillon), a été complétée par un sondage réalisé par l'Ifop auprès de 1.000 personnes représentatives de la population française.
Mi-2024, plus d'une collectivité sur deux (51%) annonce avoir mis en place un système d'intelligence artificielle ou en prévoir un dans l'année à venir. Les domaines de prédilection de l'IA sont l'administration interne (29%) et la relation usagers (11%), les enjeux smart city (mobilité, eau, déchets, sécurité) recueillant pour leur part chacun aux alentours de 10-12%. Les grandes collectivités montrent cependant une fois de plus une plus grande maturité. 75% des régions et 62% des métropoles ont déjà engagé des projets d'IA.
Si les collectivités sont désormais majoritaires à prendre le tournant de la data et de l'IA, il leur restera à convaincre les Français dans le contexte d'une aggravation des menaces cyber. Car les Français, et notamment les plus âgés d'entre eux, restent sceptiques face à l'usage croissant des données : 55% voient cette tendance négativement, le chiffre pour l'IA étant quasi identique (51%).
Les IA génératives gagnent en notoriété auprès du grand public (78% en ont déjà entendu parler cette année contre 71% en mai 2023). Leur utilisation reste minoritaire mais progresse (25% de l’ensemble des Français déclarent y avoir recours contre 16% en mai 2023) et Chat GPT demeure l’outil de référence.
L’étude « L’Impact des IA génératives sur les étudiants », a été réalisée à partir des données du sondage réalisé en février et mars 2024 dans le cadre de l’hackathon pédagogique transversal du Pôle Léonard de Vinci : L’intelligence artificielle, les IA génératives et leurs enjeux sociétaux. Cet hackathon a regroupé, pendant cinq jours, les 1 600 étudiants de 4e année des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci : l’EMLV (Management), l’ESILV (Ingénieurs) et l’IIM (Digital).
- 99% utilisent des IA génératives (92% en ont une utilisation régulière)
- 65% estiment que la présence des IA génératives fait partie des principaux critères de choix de leur future entreprise
- 30% payent un abonnement ChatGPT 4 à 20 € par mois
Parmi les principaux gains perçus par les étudiants grâce aux IA génératives :
• 83% diminuer leur temps de travail
• 79% enrichir leur capacité de résoudre des problèmes complexes
• 65% augmenter leur productivité et leur performance
• 62% gagner du temps dans la vie quotidienne
Le nombre d’algorithmes utilisés par le service public en France ne fait qu’augmenter depuis de nombreuses années. Pourtant, il est difficile d’en obtenir une vision d’ensemble. Un inventaire peut-il être une réponse ?
Le secteur public participe activement à cette évolution [IA] : en France, de nombreuses administrations se sont engagées dans l’expérimentation et l’utilisation d’outils algorithmiques, y compris dans des secteurs clés tels que la justice, les armées, l’éducation ou les finances publiques. Aujourd’hui, de tels algorithmes servent à documenter, orienter, voire automatiser les décisions publiques. Leur utilisation soulève ainsi d’importantes questions en termes de responsabilité, de compréhension et d’égalité de l’action publique.
Les administrations utilisant des algorithmes sont soumises à des obligations de transparence, instaurées en 2016 par la loi pour une République numérique. En 2021, la France a renforcé cet engagement en promettant de réaliser un inventaire des algorithmes publics dans le cadre du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert. Pourtant, en pratique, l’usage d’algorithmes par les administrations publiques reste encore opaque. Dans les cas, rares, où ces outils font l’objet de communications, les informations diffusées demeurent souvent incomplètes ou difficiles d’accès. Seules quelques administrations ont publié des inventaires des algorithmes qu’elles utilisent, par ailleurs partiels pour la plupart.
Moins de la moitié des algorithmes recensés soumis à l’obligation de transparence posée par le code des relations entre le public et les administrations (CRPA) respectent cette obligation. Seuls 4% des algorithmes répertoriés dans l’inventaire ont fait l’objet d’une évaluation interne diffusée publiquement. Il est également presque impossible de savoir combien ces systèmes ont coûté (3 projets seulement sur 72 ont diffusé un budget), sur quelles données ils ont été entrainés, ou pourquoi un algorithme a été choisi plutôt qu’un autre.
Vendredi, on apprenait que des chercheurs chinois liés à l'Armée populaire de libération avaient entrainé le modèle de langage Llama à des fins militaires, en violation des règles d'utilisation de Meta. Ce lundi, le président des affaires internationales de Meta révèle de son côté que des prestataires de l'armée états-unienne utilisent déjà Llama à des fins militaires, et qu'elle va autoriser les « Five Eyes » à faire de même.
L'entreprise a précisé qu'elle mettrait ses modèles d'IA Llama à la disposition des agences fédérales et qu'elle travaillait aussi avec des entreprises de défense telles que Lockheed Martin et Booz Allen, ainsi qu'avec des entreprises technologiques axées sur la défense, notamment Palantir et Anduril, et des prestataires d'agences gouvernementales, telles qu'Amazon Web Services, IBM, Oracle et Microsoft.
Deux récentes études menées par 20 Minutes et Opinion Way offrent un éclairage approfondi sur la perception et l’usage de l’IA par les jeunes Français de 18 à 30 ans. Bien que cette génération soit fascinée par les avancées technologiques et prête à adopter l’IA dans leur quotidien, elle reste particulièrement attentive à ses impacts, notamment sur la santé mentale, l’emploi, et l’environnement.
Alors que nous approchons du deuxième anniversaire du lancement de ChatGPT, se pose la question de l’évolution des chatbots. S’ils sont effectivement capables de prouesses aux yeux des néophytes, une analyse plus minutieuse des chatbots révèle de nombreuses limitations et surtout des freins à leur déploiement à grande échelle (plusieurs milliards d’utilisateurs réguliers).
Four in five (79%) online teenagers aged 13-17 now use generative AI tools and services, with a significant minority of younger children aged 7-12 also adopting the technology (40%).
Adult internet users aged 16 and above are, on average, comparatively more reluctant users of generative AI (31%). Among those who have never used this technology (69%), nearly one in four have no idea what it is (24%).
Snapchat My AI - which became freely available to all Snap users in April 2023 - is the most popular generative AI tool among children and teens, used by half (51%) of online 7–17-year-olds. Online teenage girls are its most avid users (75%).
ChatGPT is the most widely used generative AI service among internet users aged 16 and above (23%). Among online youngsters aged 7-17, boys are keener users of ChatGPT than girls (34% versus 14%).
La création de Nightshade est révélatrice de l’inquiétude de nombre d’artistes et de créateurs de contenu face à la montée en puissance des IA génératives qui s’entraînent librement sur leurs œuvres. D’autant plus que, comme l’expliquent les chercheurs, « peu d’outils peuvent empêcher que leur contenu soit introduit dans un modèle d’IA générative contre leur volonté. Les listes d’exclusion ont été ignorées par les entraîneurs d’IA dans le passé et peuvent être facilement ignorées sans aucune conséquence ».
C’est pourquoi ils souhaitent mettre fin à cette « asymétrie de pouvoir » en incitant les fournisseurs d’IA générative à n’exploiter que les contenus non protégés par des droits d’auteur sous peine de voir leurs modèles d’apprentissage empoisonnés par Nightshade.
Voici un mini MOOC pour vous former rapidement à l’IA générative dans votre quotidien. Il s’agira de comprendre comment elle transforme notre vie de tous les jours, nos métiers et nos compétences.
À la fin de ce cours, vous saurez :
- Analyser quand l’IA générative apporte de la valeur dans notre vie, dans l’entreprise et dans les métiers et quels sont les risques
- Utiliser des outils d’IA générative (synthétiser, créer, faire es visuels, des rapports, de la veille, etc) pour vous aider dans votre travail quotidien
- Prendre conscience de cas d’usage en RH, industrie, Management d’entreprises qui ont réussi à intégrer l’IA générative pour transformer leurs pratiques (plus de 30 interviews)
- Découvrir les pratiques d’IA génératives d’entreprises en Inde et aux États Unis grâce aux interviews de nos Learning Expédition à Mumbai, Boston et World of IA à Cannes
Dans son article "AI Is a Language Microwave", l’auteur nous propose une analogie intéressante : l’IA générative est comme un four à micro-ondes, un ersatz de four traditionnel, facile à utiliser et très pratique, car il peut nous faire gagner du temps si l’on accepte de faire des concessions sur la qualité de cuisson (il ne fait que réchauffer, impossible de faire un grilled cheese sandwich). Une comparaison très judicieuse qui nous fait relativiser la pertinence des chatbots actuellement disponibles pour des marques et organisations qui ne peuvent se permettre de faire des concessions sur la qualité des contenus ou la proximité des échanges. [...] Non, l’IA générative n’est ni une solution miracle, ni une fatalité, c’est un outil informatique dont il faut apprendre à se servir correctement pour ne pas trahir les valeurs de votre marque ou dégrader l’expérience client.
De ces 3 jours à Biarritz, je retiens une certaine défiance des personnes avec lesquelles j’ai pu discuter vis-à-vis des promesses sur-réalistes des éditeurs qui essayent de nous faire croire que l’IA généraliste va résoudre tous nos problèmes. Oui, les marques et organisations doivent faire face à de nombreux défis, elles en sont conscientes, mais qui ne sont pas insurmontables, et qui vont nécessités d’autres outils et façons de travailler. L’IA doit être considérée comme ce qu’elle est : un outil informatique permettant d’améliorer la qualité et la réactivité, pas de se substituer à des professionnels qui ont, je le rappelle, une connaissance précieuse de leur métier et de leur secteur.